SHIPPAGAN – Le jugement de la Cour suprême du Canada est une avancée importante sur le plan de l’éthique de fin de vie, estime Valois Robichaud, gérontologue et fondateur de l’Association Jusqu’à … Vous n'êtes pas obligé de donner suite à l'aide médicale à mourir même si vous êtes jugé admissible au service. Les dons sont déductibles d'impôt et vous recevrez un reçu d'impôt pour activité de bienfaisance, d'un montant équivalent à votre don. Le Règlement sur la surveillance de l'aide médicale à mourir est entré en vigueur le 1 novembre 2018. Si vous n’avez pas de praticien habituel, votre province ou territoire peut disposer d’un service central de coordination de l’aide médicale à mourir qui peut vous aider dans vos démarches. C’est une réalité que connaissent des milliers de Canadiennes et de Canadiens en situation de handicap. ATTENTION On appelle parfois l’aide médicale à mourir « suicide assisté » ou « euthanasie ». La législation fédérale n'oblige personne à fournir l'aide médicale à mourir ou à aider à la fournir. Le 8 aout 2018, le gouvernement du Canada a publié un règlement qui créera un système de surveillance fédéral pancanadien de l'aide médicale à mourir. Ces modifications ont pris effet immédiatement. Pour soutenir ce travail, le gouvernement lancera un examen par des experts pour examiner les protocoles, l’orientation et les mesures de sauvegarde pour les personnes atteintes d’une maladie mentale qui souhaitent demander l’AMM, et fera des recommandations dans un délai d’un an (d’ici le 17 mars 2022). Le Règlement exige que le ministre de la Santé publie un rapport, au moins une fois par an, en utilisant les informations recueillies dans le cadre du nouveau système de surveillance de l'aide médicale à mourir. Certaines provinces et certains territoires peuvent exiger que vous remplissiez un formulaire spécifique. L’avantage prépondérant des services de santé à domicile de qualité qui soutiennent les personnes âgées chez elles est qu’ils permettent à ces dernières de conserver le contrôle de leur vie quotidienne. Ce point peut avoir une incidence positive sur leur sensation de bien-être, leur dignité et leur qualité de vie. Ceux qui peuvent fournir l'aide médicale à mourir sont : Parmi ceux qui peuvent aider à fournir l'aide médicale à mourir, on trouve notamment : Ces personnes peuvent apporter leur assistance dans le processus sans être accusées en vertu du droit criminel. En ce qui concerne l’aide médicale à mourir, en particulier, la LSFV 1 Publication Québec, Légis Québec (2019), Chapitre S-32.0001-Loi concernant les soins de fin de vie, c.1, art.3, [En ligne] et Assemblée nationale du Québec (2012), Commission spéciale, Rapport : Mourir dans la dignité, Bibliothèque Décider de mourir dignement est légitime et l’accepter relève du respect de la personne. Que sommes-nous donc véritablement en train de faire ? faire des investissements importants pour soutenir les Canadiens pendant la pandémie de COVID-19, notamment : la santé mentale et les mesures de soutien virtuelles pour soutenir les centres de détresse, le lancement du portail Espace mieux-être Canada, qui permet aux Canadiens d’avoir accès à des mesures de soutien gratuites en matière de santé mentale et de toxicomanie, renforcer les facteurs de protection qui conduisent à une bonne santé mentale, réduire et traiter les facteurs de risque qui peuvent conduire à la maladie mentale et au suicide, réduire la stigmatisation et la discrimination liées à une mauvaise santé mentale, à la maladie mentale et à la consommation problématique de substances. Le 24 juillet 2020, le gouvernement fédéral a publié le Premier rapport annuel sur l'aide médicale à mourir au Canada (2019). Si vous souffrez d’une maladie mentale ainsi que d’autres problèmes médicaux, vous pouvez être admissible à l’aide médicale à mourir. Le 17 mars 2021, les modifications apportées à la législation sur l’aide médicale à mourir vous permettent de renoncer à l’obligation de donner un consentement final juste avant que l’AMM vous soit fournie, uniquement si : Tout accord relatif à la renonciation au consentement final sera considéré comme invalide si, au moment où l’aide médicale à mourir doit être fourni, vous n’avez plus la capacité et vous démontrez un refus ou une résistance à l’administration de l’aide médicale à mourir par des mots, des sons ou des gestes. L’aide médicale à mourir est légale partout au Canada Depuis 2016, le Code criminel du Canada rend l’aide médicale à mourir légale. Le témoin indépendant doit avoir au moins 18 ans et comprendre ce qu'est une demande d'aide médicale à mourir. Même les personnes bénéficiant d’une couverture médicale « totale » au titre des programmes de soutien du revenu pour les personnes handicapées, sont obligés chaque année de consacrer  des milliers de dollars à des dépenses du ressort médical. Il nous semble évident que la seule attitude à adopter face à la détresse des personnes qui demandent l’aide médicale à mourir doit être empreinte d’humilité, d’écoute et de respect. Il est donc peu probable que dans de telles circonstances, une personne handicapée en fin de vie, ou son médecin, suive les mises en garde des auteurs du rapport et supprime, dans leur prise de décision, les soi-disant avantages économiques de l’AMàM. Que votre mort naturelle soit considérée comme raisonnablement prévisible ou non, vous devez signer une demande écrite indiquant que vous souhaitez bénéficier de l’aide médicale à mourir. De plus, elle permet de ne pas s'opposer au Code criminel, qui considère l'euthanasie comme un homicide. Le 17 mars 2021, les modifications apportées à la législation sur l’aide médicale à mourir sont entrées en vigueur et modifient les mesures de sauvegarde existantes pour les personnes admissibles dont la mort naturelle est considérée comme raisonnablement prévisible. mort naturelle est raisonnablement prévisible; votre mort n’est pas raisonnablement prévisible, communiquez avec les autorités de votre province ou de votre territoire, Règlement sur la surveillance de l'aide médicale à mourir, l'élaboration des règlements et les pratiques de confidentialité associées, exigences en matière de production de rapports sur l'aide médicale à mourir, Premier rapport annuel sur l'aide médicale à mourir (l'AMM) au Canada, 2019, Premier rapport, publié le 26 avril 2017 (Mise à jour intérimaire sur l'aide médicale à mourir au Canada Du 17 juin au 31 décembre 2016), Communiqué - Le gouvernement du Canada publie un premier rapport intérimaire sur l'aide médicale à mourir, Deuxième rapport, publié le 6 octobre 2017 (Deuxième rapport intérimaire sur l'aide médicale à mourir au Canada), Communiqué - Le gouvernement du Canada publie le deuxième Rapport intérimaire sur l'aide médicale à mourir, Troisième rapport, publié le 21 juin 2018 (Troisième rapport intérimaire sur l'aide médicale à mourir au Canada), Communiqué - Le gouvernement du Canada publie le troisième Rapport intérimaire sur l'aide médicale à mourir, Quatrième rapport, publié le 25 avril 2019 (Quatrième rapport intérimaire sur l'aide médicale à mourir au Canada), Communiqué - Le gouvernement du Canada publie le quatrième Rapport intérimaire sur l'aide médicale à mourir, Énoncé de principes communs sur les priorités partagées en santé, Options et prise de décision en fin de vie, Coordonnées et liens pour les services de soins de fin de vie, l’énoncé de principes communs sur les priorités partagées en santé, Aide médicale à mourir (projet de loi C-7), Contexte de l’élaboration de la législation sur l’aide médicale à mourir, Contexte législatif : Projet de loi C-7 : Réponse législative du gouvernement du Canada à la décision, les infirmiers praticiens (dans les provinces où cela est permis), les pharmaciens et les techniciens/assistants en pharmacie, les membres de la famille ou d'autres personnes dont vous avez demandé l'assistance, les fournisseurs de soins de santé qui assistent les médecins ou les infirmiers praticiens, les lois, les règles et les politiques provinciales et territoriales applicables en matière de santé. En plus, au Québec, l'aide médicale à mourir auto-administrée n'est pas permise. Tous les principes de base de l’éthique médicale juive valorisent la sainteté de la vie, rappela-t-il. 3) Fin de vie Les … La décision d’une juge de la Cour supérieure d’élargir l’accès à l’aide médicale à mourir a déçu le Collectif des médecins contre l’euthanasie. Le bon terme, qui est utilisé dans la loi, est « aide médicale à mourir ». Seule une personne qui satisfait à toutes les conditions suivantes peut obtenir l’aide médicale à mourir : 1° elle est une personne assurée au sens de la Loi sur l’assurance-maladie (RLRQ, c. A-29); 2° elle est majeure et apte à consentir aux soins; 1 3° elle est en fin de vie; (critère rendu inopérant par le gouvernement du Québec1) Par conséquent, à l’aube du premier anniversaire de la décision de la Cour suprême du Canada légalisant le suicide médicalement assisté, il devient de plus en plus évident que la pente glissante que nous prédisent les défenseurs des droits des personnes handicapées, existe en fait. Photo KARSTEN MORAN, archives The New York Times. Cela signifie que vous avez consenti (donné la permission) à recevoir l'aide médicale à mourir après avoir obtenu les renseignements nécessaires pour prendre votre décision, y compris : Vous devez être en mesure de donner votre consentement éclairé tant : Vous avez le droit de retirer votre consentement à tout moment et de n'importe quelle manière. Un certain nombre de médicaments couramment utilisés dans le contexte de l'aide médicale à mourir sont déjà commercialisés au Canada et sont prescrits à des doses plus faibles à des fins courantes, notamment pour : À titre d'organisme de réglementation des produits pharmaceutiques, Santé Canada collaborera avec les partenaires, au besoin, afin de faciliter l'accès aux médicaments servant à l'aide médicale à mourir. Si vous êtes admissible à l’aide médicale à mourir et que vous choisissez de vous administrer vous-même les médicaments prescrits pour l’aide médicale à mourir, vous pouvez conclure un accord par écrit avec votre praticien afin qu’il puisse vous administrer l’AMM dans une situation spécifique. Pour ce faire, elle a dû se rendre chez Dignitas – Vivre dignement – Mourir dignement, en Suisse, pour «un suicide assisté». Pour être considéré comme étant atteint d'un problème de santé grave et irrémédiable, vous devez remplir tous les critères suivants. Sur cette page, vous pouvez également consulter les rapports publiés sur l’aide médicale à mourir au Canada. Cet adulte doit : comprendre ce qu'est une demande d'aide médicale à mourir, ne pas pouvoir tirer profit de votre décès (par exemple, il ne doit pas être un héritier de votre succession), Vous devez signer et dater votre demande écrite devant, être propriétaire ou exploitant d'un établissement de soins de santé où vous résidez ou recevez des soins. L'accès à l'aide médicale à mourir serait très bon, à tout le moins pour la région de Québec. Le 17 mars 2021, le Parlement a adopté une loi révisée qui apporte des modifications importantes relativement aux personnes admissibles à l’aide médicale à mourir et au processus d’évaluation. L’aide médicale à mourir pourrait alors devenir un choix pertinent pour vous. Aide médicale à mourir (AMM) « Soin consistant en l’administration de médicaments ou de substances par un médecin à une personne en fin de vie, à la demande de celle‐ci, dans le but de soulager ses souffrances en entraînant son décès ». Cela signifie que votre praticien doit être présent au moment où vous vous administrez vous-même les médicaments. Les nouvelles modifications apportées à la législation permettent à un groupe plus large de personnes d’avoir droit de demander et de recevoir l’aide médicale à mourir. Le premier rapport intérimaire qui a été publié le 26 avril 2017 a porté sur les six premiers mois pendant lesquels l’AMM a été rendue disponible au Canada (soit du 17 juin 2016 au 31 décembre 2016). Aide médicale à mourir - Mieux comprendre les étapes. Sachez qui est admissible à cette option, et comment et où ces personnes peuvent recevoir ce service. Le Canada ne pouvait pas lui permettre de mourir dans la dignité. dont l’aide médicale à mourir. Pour toute question, contactez-nous. Après le 17 mars 2023, les personnes dont la maladie mentale est le seul problème médical sous-jacent auront accès à l’AMM si elles sont admissibles et si les praticiens remplissent les exigences en matière de garantie mises en place pour ce groupe de personnes. Ils établissent aussi des politiques concernant l'endroit où l'aide médicale à mourir peut être offerte, mais ils ne peuvent pas autoriser les actions interdites par le Code criminel. Ce formulaire peut être fourni par votre fournisseur de soins de santé ou être disponible sur un site Web provincial ou territorial. Ces éléments ont fait l'objet d'un débat lorsque le Parlement a examiné le projet de loi C-14 du gouvernement sur l'aide médicale à mourir. Les provinces et les territoires peuvent adopter des lois ou des règlements supplémentaires touchant la santé mais ils ne peuvent pas autoriser les actions interdites par le Code criminel. Les médecins et les infirmiers praticiens sont invités à communiquer avec l'organisme de réglementation professionnel de leur province ou de leur territoire pour se renseigner sur les lignes directrices précises et les exigences déclaratives. Cela inclut des changements au cadre de collecte de données sur l’aide médicale à mourir au Canada. Les Canadiens dont le seul problème médical est une maladie mentale et qui remplissent tous les autres critères d’admissibilité ne seront pas admissibles à l’aide médicale à mourir avant le 17 mars 2023 (Voir : À propos de la maladie mentale et de l’aide médicale à mourir). Lorsqu’arrive le moment où la fin de vie s’annonce inévitable, que la souffrance et le désir de vivre atteignent leurs limites, continuer à vivre peut perdre son sens. Par des activités de renforcement de la capacité, ce projet crée une plus forte sensibilisation vis-à-vis de la Convention relative aux droits des personnes handicapées (CDPH), du Protocole facultatif (PF) et des mécanismes canadiens destinés à remédier à la discrimination subie par les personnes en situation de handicap. OTTAWA - La réforme proposée de la loi fédérale sur l’aide médicale à mourir suscite l’ire de l’Association des psychiatres du Canada en raison de son rejet explicite de la maladie mentale comme motif pour mettre fin aux souffrances d’un patient. Pour être considéré comme indépendant, un témoin ne peut pas : Vous devez aussi être informé que vous avez le droit de retirer votre demande à tout moment. La mise à jour des règlements nécessitera des consultations approfondies et leur entrée en vigueur devrait prendre jusqu’à deux ans. Au cours de ces séances, des personnes handicapées formeront d’autres personnes handicapées. Si aucun de ces praticiens n’a cette expertise, un autre praticien ayant une expertise du problème médical qui cause vos souffrances. Cet enseignement s’intègre dans un projet financé par le Programme fédéral de partenariats pour le développement social – composante Personnes handicapées. demande d’aide médicale à mourir au moyen du formulaire prescrit par le ministre. Après un long et pénible débat, le projet de loi sur «l’aide médicale à mourir» a reçu la sanction royale le 17 juin 2016. Votre médecin ou votre infirmier praticien doit s'assurer que vous êtes admissible à l'aide médicale à mourir, c'est-à-dire que vous respectez tous les critères. † « Aide médicale à mourir » est la terminologie que le Comité mixte spécial sur l’aide médicale à mourir recommande d’utiliser dans la loi à venir. Pour être admissible, vous devez fournir un consentement éclairé à votre praticien. Ce changement s’applique partout au Canada. Cela porte sur l'aide médicale à mourir. Cette exclusion reste en vigueur jusqu’au 17 mars 2023. Ce système favorise une meilleure compréhension vers : Les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux ont reconnu l'importance d'une communication opportune de renseignements exacts et ont collaboré afin de produire une série de rapports intérimaires sur l’AMM jusqu'à ce que le règlement soit établi en 2018. Les rapports ont été présentés au Parlement. Comme c'est le cas pour tous les rapports du CAC, ceux-ci ne comprennent pas de recommandations, mais font la synthèse de l'ensemble des données probantes. immédiatement avant que l’aide médicale à mourir soit fournie, sauf circonstances particulières (Voir : les organismes qui encadrent les professionnels de la santé, sont capables de prendre par elles-mêmes des décisions en matière de soins de santé, sont admissibles (ce qui signifie qu'elles remplissent, peuvent donner un consentement éclairé et le font, ce qui implique d'être informées de toutes les options de soins qui s'offrent à elles permettant d'alléger la souffrance, ne doit être en situation d'autorité par rapport à l'autre, ne doit pouvoir bénéficier, en toute connaissance de cause, de votre décès, ne doit être lié à l'autre ou à vous d'aucune façon qui puisse affecter son objectivité. Il est au contraire fort probable que  l’abandon de  ce fardeau financier d’une part et, d’autre part,  l’utilisation efficace des ressources limitées en soins de santé feront pencher la balance en faveur de l’aide médicale à mourir, comme « solution » à  ces dilemmes. , vise à expliquer plus intensément aux apprenants comment combattre la discrimination à partir des familières lois canadiennes sur les droits de la personne, comme les Codes des droits de la personne, et la nouvelle Convention internationale des personnes handicapées (CDPH). La loi révisée contient également de nouvelles mesures de sauvegarde pour les personnes admissibles qui demandent l’aide médicale à mourir et dont la mort n’est pas considérée comme raisonnablement prévisible. De telles économies excèdent de loin les 1,5 millions à 14,8 millions de coûts directs prévus pour la mise en vigueur de l’aide médicale à mourir. Les renseignements fournis dans les sections ci-dessous reflètent le régime révisé d’aide médicale à mourir du Canada. De plus, de nombreux sont les  Canadiens qui,  ne bénéficiant pas d’un niveau suffisant de soins à domicile pour leur permettre de vivre en toute autonomie au sein de la communauté,  se retrouvent donc enfermés dans des centres de soins de longue durée. mettre en œuvre un Plan d’action pour l’inclusion des personnes handicapées qui comprendra : une Prestation canadienne d’invalidité sur le modèle du Supplément de revenu garanti, un meilleur processus pour déterminer l’admissibilité aux programmes et prestations d’invalidité du gouvernement, aider les provinces et territoires à améliorer l’accès aux services de santé mentale et de toxicomanie dans le cadre de, investir dans le Centre de toxicomanie et de santé mentale pour mettre en place et maintenir un service pancanadien de prévention du suicide opérationnel, en partenariat avec l’Association canadienne pour la santé mentale et les Services de crises du Canada. En décembre 2015, l’aide médicale à mourir (AMM) est entrée en vigueur au Québec.Si cette option concernant la fin de vie est donc désormais légale, l'application de la loi continue cependant de diviser la communauté médicale. Mais qu'en est-il en réalité ? En vertu de la loi, le ministre de la Santé doit : Les rapports publics peuvent donner un portrait d'ensemble de la façon dont la législation fonctionne et nous aider à en comprendre les répercussions. Certes, vivre avec de graves et multiples limitations fonctionnelles coûte cher. Dans le même ordre d’idée, ces défenseurs ont prédit qu’une fois accepté dans la société canadienne, le suicide assisté serait vite perçu comme une alternative viable aux traitements médicaux onéreux et, en fin de compte, inutiles. Pour mieux répondre aux besoins des Canadiens en matière de soins palliatifs et de fin de vie, nous nous engageons à : Pour mieux répondre aux besoins des communautés de personnes handicapées au Canada, nous nous sommes engagés à : Pour en savoir plus sur les prestations et les mesures de soutien aux personnes handicapées au Canada : Pour mieux répondre aux besoins des Canadiens en matière de santé mentale, nous nous sommes engagés à : Nous faisons également des efforts et des investissements supplémentaires dans le but de : Vous ne recevrez pas de réponse. FÉDÉRAL. Groupe de travail sur l'aide médicale à mourir (vidéoconférence) 16 Avril 2021; CONFÉRENCE VIRTUELLE DE PRÉPARATION À LA RETRAITE : RÉGIMES DE RETRAITE 17 Avril 2021 > voir toutes les activités En lisant cette directive, je n’ai pu m’empêcher de la considérer comme une tentative obligatoire, (entre parenthèses),   des auteurs de fermer la boîte de pandore qu’ils venaient d’ouvrir ou tout au moins, de s’absoudre eux-mêmes de toute responsabilité vis-à-vis des dilemmes éthiques et moraux que pose  cette glorification  de l’AMàM comme judicieuse  solution pour les personnes en phase terminale. Cela signifie avoir la capacité de prendre des décisions en matière de soins de santé par vous-même, faire une demande délibérée d'aide médicale à mourir qui ne soit pas le résultat de pressions ou d'influences externes, souffrir d'une maladie, d'une affection ou d'un handicap grave (à l'exclusion d'une maladie mentale jusqu'au 17 mars 2023), être dans un état de déclin avancé qui ne, ressentir des souffrances physiques ou mentales insupportables causées par la maladie, le handicap ou le déclin des capacités qui ne, les différents types de traitements disponibles, les moyens offerts permettant d'atténuer les souffrances. L'admissibilité est évaluée au cas par cas en examinant toutes les circonstances pertinentes. De telles économies excèdent de loin les 1,5 millions à 14,8 millions de coûts directs prévus pour la mise en vigueur de l’aide médicale à mourir. Conformément à l'arrêt de la Cour suprême, le gouvernement avait jusqu'au 6 juin 2016 pour créer du droit nouveau. On compte les fournitures de l’aide médicale à mourir dans l’année civile au cours de laquelle le décès est survenu (c’est-à-dire du 1er janvier au 31 décembre), et elles ne sont pas liées à la date de réception de la demande écrite. La pratique peut aller à l'encontre de leurs croyances et de leurs valeurs. Les auteurs de ce rapport soulignent toutefois et explicitement que la réduction de coûts ainsi prouvée ne devrait pas peser dans la prise de décision du médecin ou des patients sur les  possibilités de traitement en fin de vie. Un deuxième médecin ou infirmier praticien doit également fournir un avis écrit confirmant que vous êtes admissible. Il peut y avoir exception à cette exigence dans le cas de personnes dont la mort est raisonnablement prévisible (Voir : Renonciation au consentement final). Toutefois, les médecins, les infirmiers praticiens ou les autres personnes directement impliqués doivent respecter : Les fournisseurs de soins de santé ne sont pas tous à l'aise à l'idée de devoir fournir une aide médicale à mourir. Les médecins ainsi que les infirmières praticiennes et infirmiers praticiens de l’Ontario peuvent désormais offrir de l’aide médicale à mourir. Il vous faut : Il n'est pas nécessaire d'être atteint d'une maladie mortelle ou d'être en phase terminale pour être admissible à l'aide médicale à mourir. (art. La notion d'aide médicale à mourir avait été proposée à la place du terme euthanasie parce qu'elle a une charge émotive moins grande dans la population. Le 17 mars 2021, le gouvernement du Canada a annoncé que les modifications apportées à la loi canadienne sur l’aide médicale à mourir (AMM) sont officiellement en vigueur. Professeure auxiliaire, John Dossetor Health Ethics Centre, Université de l’Alberta. Selon ce rapport, l’aide médicale à mourir pourrait réduire de 34,7 millions à 136,8 millions de dollars les dépenses canadiennes annuelles en soins de santé . donne ou prescrit un médicament que la personne admissible prend elle-même, afin de provoquer sa propre mort : selon la méthode nommée dorénavant aide médicale à mourir auto-administrée, être admissible à recevoir des services de santé financés par le gouvernement fédéral, une province ou un territoire (ou pendant le délai minimal de résidence dans une province ou territoire, ou de carence d'admissibilité applicable), généralement, les personnes en visite au Canada ne sont pas admissibles à l'aide médicale à mourir, être âgé d'au moins 18 ans et mentalement capable. Une invitation à lire et à regarder les représentants officiels et reconnus tellement plus crédibles, qui ont pris la parole en pm le 2 février dernier. Un rapport largement diffusé, paru la semaine dernière dans le Canadian Medical Journal,  ressemble à une  concrétisation « orwellienne »  de ces sinistres prédictions. Vous devez être informé des moyens disponibles et appropriés pour soulager vos souffrances, ce qui comprend les services de conseil, les services de soutien en matière de santé mentale et de handicap, les services communautaires et les soins palliatifs, et vous devez vous voir proposer des consultations avec les professionnels qui fournissent ces services. Selon ce rapport, l’aide médicale à mourir pourrait réduire de 34,7 millions à 136,8 millions de dollars les dépenses canadiennes annuelles en soins de santé . Les dispositions qui interdisaient l'aide médicale à mourir ne seraient donc plus valides. En février 2015, la Cour suprême du Canada a statué dans l'affaire Carter c. Canada que certaines dispositions du Code criminel devaient être modifiées afin de se conformer à la Charte canadienne des droits et libertés. Le médecin ou l'infirmier praticien qui fournit l'évaluation initiale et la personne qui donne le deuxième avis doivent être indépendants. Si vous avez une maladie mentale et qu’il s’agit de votre seul problème médical, vous n’avez pas le droit de demander l’aide médicale à mourir. Selon la Loi, le médecin doit également respecter certaines obligations avant d’administrer l’aide médicale à mourir. Immédiatement avant que l’aide médicale à mourir soit fournie, le praticien doit vous donner la possibilité de retirer votre demande et s’assurer que vous donnez votre consentement explicite pour recevoir l’aide médicale à mourir. Avantages 1. La surveillance et l'établissement de rapports sont des éléments essentiels pour assurer la transparence et renforcer la confiance du public dans la loi. On encourage les patients à communiquer avec leurs médecins ou leurs infirmiers praticiens (s'il y a lieu) pour toute question concernant l’accès. Les gouvernements provinciaux et territoriaux sont responsables de déterminer où et comment les soins de santé sont offerts. Pour plus de clarté, les réflexes et autres types de mouvements involontaires, tels que la réaction au toucher ou à l’insertion d’une aiguille, ne constitueraient pas un refus ou une résistance.