Pour la première fois, les principes d'élection du roi sont fermement codifiés[228], évitant par la suite les doubles élections. Un code de règles ne serait pas capable de comprendre ou de remplacer ce système, « joué un rôle important dans l'émergence d'une conscience régionale dans des territoires comme la Westphalie, la Franconie ou la Souabe Â», Le scriniaire impérial Sabbatinus a validé le diplôme par l'apposition de son monogramme et de la mention, Dans les sources primaires, on trouve de nombreuses abréviations comme, Erhaltung […] des Heiligen Römischen Reiches Teutscher Nation. Conformément au mouvement réformateur commencé sous Frédéric III[138], Maximilien Ier initie une réforme générale de l'Empire en 1495. Ce conflit soulève une question de principe : le pape prétend être le vicaire de l'empire en Italie pendant la vacance du trône impérial. Les cercles impériaux disposent d'une diète où sont discutées les différentes affaires économiques, politiques ou militaires, faisant d'eux des acteurs politiques importants, notamment en ce qui concerne la Chambre impériale de justice. Elle fonctionne jusqu'en 1806. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. JEAN, qui fuit; -- 2. – so ist jene Kaiserwürde ganz unnütz. La chapelle royale devient une pépinière pour le haut-clergé. La promulgation de l'édit de Restitution le 6 mars 1629 est le dernier acte de loi impérial important. Elle reste en vigueur jusqu'à la dissolution de l'Empire[130]. Le pape l'avait déclaré déchu en 1245. Cet état de chose est rendu visible à travers la formulation souvent utilisée empereur et empire (Kaiser und Kaisertum), selon cette théorie juridique l'empereur serait un souverain constitutionnellement soumis à la souveraineté des États. Les historiens ont donné au système qu'ils ont mis en place le nom de Reichskirchensystem[67]. C'est à partir de cette époque que leur revendication de pouvoir exclusif est controversée et remise en cause. Le fils d'Henri VI, Frédéric II, avait certes déjà été élu roi à l'âge de deux ans en 1196 mais ses droits à la royauté ont été vite balayés. Les deux derniers actes juridiques promulgués par le Saint Empire — à savoir le Reichsdeputationshauptschluss de 1803 qui a réorganisé l'empire et la capitulation de l'empereur François II — utilisent la formule deutsches Reich (Empire allemand). C'est la Pénitence de Canossa. La Diète d'Empire (Reichstag) est le résultat le plus important et le plus durable des réformes impériales de la fin du XVe siècle et du début du XVIe siècle[265]. Les différents dialectes du groupe allemand (regroupés en trois sous-groupes: bas, moyen, et haut-allemands) sont majoritaires dans la population du centre et du nord de l'Empire. Vérifiez la prononciation, les synonymes et la grammaire. Jusqu'en 1806, Saint-Empire romain de la Nation germanique (Heiliges Römisches Reich Deutscher Nation) est l'appellation officielle de l'Empire, souvent abrégée en SRI pour Sacrum Romanum Imperium ou H. Röm. Ce titre équivaut à celui de baron et dans la hiérarchie nobiliaire impériale germanique, il est au-dessus de Edelfrei (« noble Â» au sens de gentilhomme) et Ritter (chevalier) et en dessous de Graf (comte) et Herzog (duc). Ce sont les tribunaux des territoires ou plutôt de l'empire quand il s'agit des états impériaux qui doivent régler les litiges. La population est décimée à hauteur de moitié[134] ; les pogroms contre les Juifs se multiplient. Beaucoup d'arguments et de principes formulés à cette époque seront repris pour les élections royales suivantes. Les exemples les plus probants sont Notger qui se voit attribuer une véritable principauté à Liège (en adjoignant à l'évêché les comtés de Huy et de Brunengeruz)[82], ou Gerbert d'Aurillac qui reçoit l'archiépiscopat de Ravenne dont dépendent quinze évêchés. Grâce à deux actes — le Statutum in favorem principum pour les princes temporels et le Confoederatio cum principibus ecclesiasticis pour les ecclésiastiques — Frédéric II leur garantit des droits importants pour s'assurer de leur soutien[118]. Chaque territoire immédiat a son propre seigneur, et chaque ville libre d'Empire a son maire. Rechercher Il y a 1 les résultats correspondant à votre recherche Cliquez sur un mot pour découvrir sa définition. Kaiserliche Gerichtsbarkeit und Konfessionskonflikt, Schriftenreihe der Historischen Kommission bei der Bayerischen Akademie der Wissenschaften, Moderne Deutsche Geschichte : von der Reformation bis zur Vereinigung. Il fut également appelé du XVIe siècle au XVIIIe siècle Saint-Empire romain de la nation teutonique (en latin : Sacrum Romanum Imperium Nationis Teutonicae) ou Saint-Empire romain de la Nation germanique (en allemand : Heiliges Römisches Reich Deutscher Nation)[11], tendant à l'identifier avec l’Allemagne[12]. Les deux territoires sont devenus des États. Le recès d’Empire crée un nombre clair de moyennes puissances à partir d’une multitude de territoires. Deux clans politiques italiens s'opposent alors en Italie : les Gibelins et les Guelfes. L'appartenance aux états impériaux est désormais liée au territoire du prince, c'est-à-dire que si une dynastie s'éteint, le nouveau seigneur du territoire reprend cette appartenance. Joseph II abandonne. On trouve d'un côté la majestas realis exercée par les états impériaux et la majestas personalis par l'empereur élu[230]. En mars 1798, la députation d'Empire consent lors du congrès de Rastadt à céder les territoires situés sur la rive gauche du Rhin et à la sécularisation de ceux situés sur la rive droite à l’exception des trois électeurs ecclésiastiques. Il faut ajouter à la Matricule d'autres lois de grande importance comme la Paix d'Augsbourg du 25 septembre 1555 qui étend la paix perpétuelle au plan confessionnel[234] et abandonne l'idée d'une unité religieuse. D'autre part, le droit du roi d'exercer une influence sur la prise de fonction des évêques disparaît également[98]. En faisant cela, ils empêchent la Chambre de s'immiscer dans leurs affaires intérieures. L'influence de l'Empire diminue également en Suisse. Les chevaliers jouissent de la protection spéciale de l'empereur mais restent exclus de la diète ainsi que de la constitution des cercles impériaux. Étant donné qu'il n'a jamais formellement été mis fin à la Diète perpétuelle, les décisions qui y ont été prises sont rassemblées sous la forme d'un Conclusum d'Empire (Reichsschluss)[242]. Le concept de clientèle impériale est important pour comprendre les systèmes de pouvoir au sein du Saint Empire qui reposent sur la féodalité. Les calvinistes sont également reconnus aux côtés des catholiques et des luthériens. Approuvé par la Diète, il n’apporte toutefois aucune définition claire en ce qui concerne les dédommagements. Le soulèvement des princes contre Charles Quint sous la conduite du prince-électeur Maurice de Saxe et la paix de Passau signée en 1552 entre les princes et le futur Ferdinand Ier qui en résulte sont les premiers pas vers une paix religieuse durable[155] étant donné que le traité garantit une liberté de culte aux protestants. Parallèlement au Statutum in favorem principum, la Bulle d'or de 1356 est le texte considéré comme le véritable fondement de la constitution[231]. Le fils du souverain, Venceslas, est même déchu par un groupe de princes-électeurs le 20 août 1400, du fait de son incapacité notoire[136]. On trouve également des villes qui à la fin du Moyen Âge, renforcées par la Querelle des Investitures, parviennent à se libérer du pouvoir des seigneurs religieux. Cette démarche représente toutefois une rupture du droit impérial puisque ni les princes-électeurs n'en ont été informés ni la Diète d'Empire ne l'a acceptée. Puisque l'empereur s'était montré incapable d'assurer une de ses tâches principales, à savoir celle de préserver la paix, son rôle est désormais assumé par les États des cercles impériaux[157]. Aussi longtemps que l'empereur est vivant, le roi ne peut tirer aucun droit propre sur l'Empire à partir de son titre. Les juristes de l'époque définissent deux groupes : la coutume en elle-même et celle définissant la manière dont les premières doivent être appliquées. Ses membres nommés par l'empereur forment un groupe chargé de le conseiller[283]. L'étendue et les frontières du Saint-Empire ont été considérablement modifiées au cours des siècles. Alors qu'ils étaient réconciliés, l'empereur se brouille avec son cousin Henri le Lion, le puissant duc de Saxe et de Bavière de la maison des Welfs. Il s'ensuit un renforcement de la puissance et de l'autonomie des villes lombardes et rhénanes ou des cantons suisses. Si un titre ou une position dans la hiérarchie de l'Empire et dans la noblesse européenne étaient importants pour le prestige d'un souverain avant la Guerre de Trente Ans, cette situation change par après. Un code de règles ne serait pas capable de comprendre ou de remplacer ce système[237] Â». La dernière modification de cette page a été faite le 3 janvier 2020 à 15:54. Ce titre équivaut à celui de baron et dan… En réunissant Italie et Germanie dans un même empire, Otton Ier contrôle les principales voies de commerce entre l’Europe du Nord et la Méditerranée. Après le recès d'Empire de 1803, on n'en compte plus que six : Lübeck, Hambourg, Brême, Francfort, Augsbourg et Nuremberg[209]. Des 120 villages d'Empire existants à l'origine, on n'en trouve plus que cinq en 1803 qui sont rattachés dans le cadre de la médiatisation due au recès d'Empire à de grandes principautés voisines[264]. Malgré tout, les comtes, tout comme les grands princes, cherchent à transformer leurs possessions en un État territorial. ... L’oint du Seigneur, celui qui, par l’onction, a reçu de Dieu une autorité sacrée. Par exemple, le royaume de Prusse ayant capté le contrôle de la ressource en blé au XVIIIe siècle peut construire un État moderne et laisser venir ou attirer, pour assurer sa puissance, les populations saxonnes déshéritées en surplus du sud, mais aussi des minorités protestantes germaniques et slaves de l'est et du sud de l'Europe médiane, ainsi que des réfugiés protestants britanniques, allemands ou français... L'aigle est le symbole de la puissance impériale et cela depuis l'Empire romain auquel le Saint-Empire se rattache[295]. Ce pouvoir, Otton l'obtient par la pression militaire en descendant en 996, en Italie pour soutenir Jean XV chassé par les Romains. La grande alliance commerciale qu'est la Hanse connaît son apogée et devient une grande puissance de la sphère du nord de l'Europe. Étant donné que le Conseil aulique ne se tient pas à un règlement juridique comme le fait la Chambre impériale, les procédures devant le Conseil aulique sont en général rapides et non-bureaucratiques. Le groupe des princes d'Empire constitué au milieu du Moyen Âge regroupe tous les princes qui obtiennent leur fief directement de l'empereur. Cette période de régence est marquée par une perte du pouvoir, Agnès ne sachant pas gouverner[94]. Deux des trois électorats ecclésiastiques disparaissent. Celle-ci bénéficie des plus hautes charges épiscopales ou monastiques. Il se fonde dans la continuité de l'histoire sainte. Mais la référence germanique n'est pas présente dans les livres d'histoire des autres pays : il est appelé en anglais Holy Roman Empire, en latin Sacrum Imperium Romanum, en allemand Heiliges Römisches Reich, en italien Sacro Romano Impero, en néerlandais Heilige Roomse Rijk[14] ; et est également appelé parfois Premier Reich ou Vieil Empire, pour le différencier de l’Empire allemand. Le couronnement d'Otton Ier comme empereur le 2 février 962[53] est retenu par la majeure partie des historiens comme la date de fondation du Saint-Empire romain, même si l'idée d'Otton n'est pas de fonder un nouvel empire, mais de le restaurer (renovatio imperii). Avec Conrad II, la dynastie des Saliens arrive au pouvoir[86]. Elles accordent ainsi à la France un droit d’intervention dans l’organisation future de l’Empire. C'est pourquoi la chevalerie d'Empire s'organise à partir du milieu du XVIe siècle en quinze cantons (Ritterorte) eux-mêmes regroupés en trois cercles (Ritterkreise) : ceux de Souabe, de Franconie et Am Rhein[258]. L'ordre immédiat des Chevaliers d'Empire (Reichsritter) ne fait pas partie des états impériaux, on ne trouve donc aucune trace de ces derniers dans la Matricule de 1521[260]. Son successeur Otton III élève sa titulature au-dessus de tout pouvoir temporel et spirituel en s'octroyant, tout comme le pape, les dénominations « serviteur de Jésus Christ Â»[C 1] et même plus tard « serviteur des Apôtres Â»[C 2]. Parcourez les exemples d'utilisation de 'comtes du … En 1755, la maison de Savoie verse ainsi pour l’investiture du Piémont et de ses autres possessions 85 000 florins de taxes féodales à la chancellerie viennoise, tandis que les quatre États (Toscane, Parme, Gênes et Lucques) sur lesquels les droits impériaux ont fini par devenir les plus contentieux, ne s’en acquittent pas moins des contributions militaires levées au XVIIIe siècle au nom de l'Empire. En 1797, l’Autriche signe quant à elle le traité de Campo-Formio. Cependant, la réforme est le fondement de l'Empire de l'époque moderne. Le cercle précis de ces personnes reste toutefois controversé et à plusieurs reprises on assiste à des doubles élections, les princes ne parvenant pas à se mettre d'accord sur un candidat commun. Ainsi l'autorité impériale était-elle relayée par des hommes compétents et dévoués[69]. Otton sait garder la mainmise sur les péages et développer les marchés nécessaires à l'augmentation de ce trafic. La mort prématurée d'Henri VI en 1197 fait échouer la dernière tentative de créer un pouvoir central fort dans l'Empire. Roi de Bourgogne et d'Arles 1086-1125 Marié le 7 janvier 1114, Mayence, Rhénanie-Palatinat, ALLEMAGNE, avec Mathilde dite l'Emperesse de NORMANDIE, Reine d'Angleterre, Impératrice du St Empire romain germanique. Au fil du temps, les différents groupes de population s'y sont mélangés. Même à l'époque moderne, il s'en faut que les droits impériaux en Italie soient devenus insignifiants. C’est pourquoi l’on convoque une députation pour régler la situation. Surtout le nombre d'électeurs étant fixé, cela retire tout pouvoir d'arbitrage au pape donc tout pouvoir de choisir entre les candidats[131]. Le recès de cette Diète appelé Dernier Recès impérial — cette Diète a été la dernière avant qu'elle ne siège de manière permanente à partir de 1663[188] — décide que les sujets doivent payer des impôts à leurs seigneurs pour que ceux-ci puissent entretenir des troupes, ce qui a souvent mené à la constitution d'armées dans les différents territoires les plus grands qui obtiennent d'ailleurs le nom d’états impériaux armés (en allemand Armierte Reichsstände). Des négociations vont d'ailleurs être menées pour revenir sur cette clause du traité[171]. À partir de 1648, des États voisins sont constitutionnellement intégrés comme États impériaux ; l'empire remplit alors également cette fonction de paix dans la constellation des puissances européennes. Or on l'a vu, les évêques sont la clef de voûte du pouvoir impérial. Charles Quint va continuer à combattre les Ottomans afin de préserver la paix dans son Empire[144]. L'Occident traverse une période de crise économique, démographique et sanitaire majeure. Il faut attendre la Bulle d'Or pour que le principe de majorité et le cercle des personnes ayant le droit d'élire le roi soient définis. Ces buts supplémentaires entraînent la résistance des états impériaux catholiques, si bien que Charles Quint ne trouve aucune solution satisfaisante concernant la question religieuse[153]. Le glaive, l'orbe et le sceptre sont les trois autres composants des regalia impériaux que l'empereur a en sa possession lors de son couronnement[302]. Impuissant à briser les entêtements régionaux des territoires, il a fini par se morceler dans une confédération informe. Joachim Ehlers, "Natio 1.5 Deutschland und Frankreich", dans : « Empereurs, historiens, juristes du Moyen Âge et des temps modernes ont cru sincèrement que l'Empire, quoique son chef fût de nation germanique, était réellement la continuation de l'Empire romain d'Occident. À la fin du XVIe siècle, ces institutions se bloquent — en 1588 déjà, la Chambre impériale de justice ne fonctionnait plus[165]. À côté du diocèse dans lequel l'évêque est le chef de l'Église, ce dernier gouverne également souvent sur une partie du territoire du diocèse en tant que suzerain. Il ne peut pas être comparé aux césars romains ou aux empereurs du Moyen Âge. On peut citer parmi les états impériaux le royaume de Bohême, le comté palatin du Rhin, le duché de Saxe ou la marche de Brandebourg. La période est également marquée par deux événements. Henri V qui investissait les évêques avec l'anneau et la crosse accepte que ce droit d'investiture revienne à l'Église. Les seigneurs du Saint-Empire romain germanique, d’Espagne. Die Ärzte geben ihn auf, man ist versichert, daß er bald sterben wird, und mit aller Gewißheit wird man doch erschüttert, wenn die Post kommt, er ist tod. Les Dix-Sept Provinces, qui regroupent alors l'actuelle Belgique (à l'exception de la principauté de Liège), les Pays-Bas et le Luxembourg, sont transformés en 1548 par le Traité de Bourgogne en un territoire où la présence impériale est faible. Der Frieden hat weder die staatliche Zersplitterung noch den fürstlichen Absolutismus hervorgebracht. Cela étant, il subsistera jusqu'à la fin du XVIIIe siècle un relais de l'autorité impériale dans la péninsule : une « Plénipotence Â» d'Italie, installée le plus souvent à Milan. C'est ainsi que naît la Confédération des III cantons, première étape vers la Confédération suisse qui va devenir indépendante du Saint-Empire en 1499 avec le traité de Bâle. En outre, l'Occident, qui a connu une croissance démographique soutenue depuis le Xe siècle, a des difficultés pour nourrir sa population, du fait d'un refroidissement climatique ; les famines, qui avaient quasiment disparu depuis le XIe siècle, refont leur apparition dans les zones les plus industrialisées. L'empereur n'obtiendrait pas les droits qui feraient de lui un véritable chef d'Empire. Joseph II avait essayé de mettre en place une réforme des institutions de l'Empire, en particulier de la Chambre impériale de justice, mais il rencontre vite la résistance des états impériaux qui se détachent de l'Empire. L'histoire du Saint-Empire est marquée par la lutte quant à sa nature. D'après une de ces théories, l'empire est gouverné par deux majestés. Quant au troisième groupe, celui des droits réservés illimités (iura reservata illimitata ou iura reservata), ce sont les droits que l'empereur peut exercer dans tout l'Empire sans aucune approbation des princes-électeurs. La guerre se poursuit donc puisque les problèmes confessionnels et politiques qui avaient été réglés provisoirement par la Paix de Prague viennent en second plan pour la France et la Suède. La Prusse remporte les deux Guerres de Silésie et obtient la Silésie tandis que la guerre de Succession d'Autriche s'achève en faveur de l'Autriche. En 968, Otton Ier octroie à l'évêque de Bergame, les revenus de la foire fréquentée par les marchands de Venise, de Comacchio et de Ferrare. Mais vous ne pouvez nier avoir détruit un palais de roi. En compensation, l’Autriche doit tout comme la Prusse recevoir des territoires situés sur la rive droite du Rhin[205]. C'est ainsi que la Bulle d'or a été modifiée en ce qui concerne le couronnement du roi qui a lieu à partir de 1562 à Francfort et non à Aix-la-Chapelle comme il en avait été convenu. Jusqu'au XIe siècle, les duchés sont plus ou moins indépendants du pouvoir royal central. Le manteau est brodé de 100 000 perles et pèse onze kilogrammes. Henri II parfait le pouvoir temporel sur l'Église d'Empire qu'il dirige. Quelques jours plus tard, le souhait se transforme en ultimatum. Le 12 juillet 1806, par le traité de la confédération du Rhin, l'Électorat de Mayence, la Bavière, le Wurtemberg, l'Électorat de Bade, le landgraviat de Hesse-Darmstadt devenu Grand-duché de Hesse, le duché de Nassau, le duché de Berg et de Clèves, et d'autres princes fondent la Confédération du Rhin à Paris[218]. Cette confrontation de 1546-1547 entrera dans l'histoire sous le nom de guerre de Smalkalde. La Reichskirchensystem[67] est l'une des composantes majeures de l'Empire jusqu'à la disparition de ce dernier. Rodolphe III de Bourgogne n'avait pas eu de descendant, avait choisi son neveu Henri pour lui succéder et s'était mis sous la protection de l'Empire, allant jusqu'à remettre sa couronne et son sceptre à Henri en 1018. Son chef (Plenipotentiarius, commissarius caesareus) et le procureur (Fiscalis imperialis per Italiam) qui l'assiste sont nommés par l'Empereur. Déçue par le manque de succès et pour mieux s’occuper de la résistance née autour de la nouvelle partition de la Pologne, la Prusse signe une paix séparée en 1795 avec la France, la Paix de Bâle[203]. Ces deux modes de réaction face aux institutions contribuent également à l'isolement par rapport à l'Empire. Après le Congrès de Vienne de 1815, les États allemands se rassemblent au sein de la Confédération germanique. Abstract. Selon le ministre autrichien des Affaires étrangères Johann Philipp von Stadion, il n'y a que deux solutions possibles : la disparition de l'Empire ou sa refonte sous dominance française. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. En luttant contre la simonie, ils récupèrent des évêchés et abbayes dont les autres princes germaniques ont pris le contrôle pour élargir leur propre clientèle et les confient à des abbés ou évêques réformateurs proches d'eux. Le 1er août, l'envoyé français La Rochefoucauld entre dans la chancellerie autrichienne. L’archevêque de Mayence est un des sept Princes-Électeurs allemands qui élisaient l'empereur romain germanique, dont le statut fut défini par la Bulle d'Or de 1356. La paix met les pouvoirs territoriaux et les différentes confessions sur une même base juridique et codifie les mécanismes nés après la crise constitutionnelle du début du XVIe siècle. Étant donné qu'à partir du début du XVIIe siècle les États protestants ne reconnaissent plus le Conseil aulique exclusivement dirigé par l'empereur catholique, la situation continue de s'aggraver. En fin de compte, la députation accepte le plan de dédommagement franco-russe du 3 juin 1802 sans le modifier substantiellement. C'est au XIe siècle que cette idée d'universalité fait son apparition dans le Saint-Empire[22]. Une chapelle est dressée à l'endroit de sa mort, et une inscription le remercie d'avoir « défendu le luthéranisme les armes à la main. Au début, les troupes suédoises se montrent supérieures à celles de l'empereur. L'éloignement et la division des parties de l'Empire sont manifestes[45]. La fixation par écrit de la primauté de la nomination des évêques par l'empereur avant leur installation par le pape ouvre au pouvoir temporel une certaine indépendance vis-à-vis du pouvoir religieux. Il exerce le contrôle des archives de cette assemblée et détient une position particulière au sein du Conseil aulique et de la Chambre impériale de justice. Emmanuel de Croy, prince du Saint-Empire, baron et gouverneur de Condé, seigneur haut justicier des terres de Condé, de Fresnes et de Breuil (Bruay), rappelle qu'à ce dernier titre il peut s'autoriser à la fois des chartes du Hainaut et de l'édit de février 1722 (E. Schneider, Charbon, 1945, p. 147). Depuis Saint Louis, la modernisation du système juridique attire dans la sphère culturelle française de nombreuses régions limitrophes. Cela n'avait pas été le cas depuis le début du XVe siècle avec la cour d'appel royale. La première moitié du XVIe siècle est d'une part de nouveau marquée par une judiciarisation et une densification de l'Empire. Lorsque le nombre des assesseurs passe à 24 en 1550[277], le rôle des cercles impériaux reste intact en regard de leur importance pour la paix perpétuelle qu'ils doivent préserver. Parallèlement, il n’existe plus que deux grands princes d’Empire ecclésiastiques : le grand maître de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem et le grand maître de l’ordre Teutonique. De 476 à 800, la notion de l'Empire romain subsista en se modifiant. Cette différenciation est d'autant plus importante que des dignitaires ecclésiastiques du Saint-Empire comme les archevêques et les évêques peuvent également être des suzerains. Le baron du Saint-Empire bénéficiait de l’immédiateté impériale et d’un fief accordé par l’empereur en échange de services et donc d'une forme d'allégeance. C'est pourquoi il délivre des diplômes aux évêchés et aux abbayes qui les libèrent de l'autorité des grands féodaux. De nombreux marchands juifs commercent dans les villes allemandes. Les duchés ethniques renaissent cependant vers 900 lorsque le pouvoir carolingien s'affaiblit[56] : duché de Saxe, duché de Franconie, duché de Bavière, duché de Souabe et duché de Lotharingie[57]. En réaction, les princes catholiques fondent la Ligue catholique le 10 juillet 1609 autour de Maximilien de Bavière. La désignation Sacrum Imperium est attestée pour la première fois en 1157[15],[16] et le titre Sacrum Romanum Imperium apparaît vers 1184[15] pour être utilisé de manière définitive à partir de 1254. Le droit d'alliance — qui va également à l'encontre d'une souveraineté totale des territoires de l'Empire — ne doit s'exercer ni contre l'empereur et l'Empire, ni contre la paix ou contre le traité. Les seuls chevaliers d'Empire présents à la diète sont ceux qui sont en même temps des princes ecclésiastiques[262]. En voyageant en Allemagne en 1212 pour imposer ses droits, Frédéric II donne plus de liberté d'actions aux princes. Cependant, le souvenir de l'Empire carolingien subsiste dans les esprits. Cette Église d'empire ou Reichskirche, assure la solidité d'un État pauvre en ressources propres. Ce n'est qu'après cette date que l'aigle devient bicéphale sous le règne de Frédéric III.