Ce nom est le tétragramme YHWH, expliqué en Ex 3:14 par la formule אֶהְיֶה אֲשֶׁר אֶהְיֶה (Ehyeh Asher Ehyeh). Toutes placées sous son autorité, elles sont regroupées dans la partie centrale de la Torah. On retrouve le reflet de cette image royale dans le « testament » de Moïse[b 59] dont la composition est inspirée, tant dans son vocabulaire que dans sa structure, par les traités de vassalité assyriens avec lesquels les suzerains orientaux obtenaient l’allégeance de leurs vassaux[96]. YHWH combattra pour vous et vous, vous garderez le silence. Et déclare en présence de tous que Josué est le nouveau chef.’ Moïse fit comme Jéhovah avait dit (voyez l’image). Moïse — appelé Moussa (arabe : موسى) dans le Coran — fait partie des « grands prophètes » avec Adem (Adam), Nūḥ (Noé), Ibrahim (Abraham) et Îsâ (Jésus), prophètes qui ont façonné l'histoire religieuse de l'humanité[69], parmi les multiples prophètes qui ont précédé Mahomet, le « sceau des prophètes ». Néanmoins, des découvertes récentes, qui montrent que ce Beya n'a pas quitté le royaume, invalident cette identification[126],[127]. L'exégèse récente estime que cette traduction n'est pas solidement fondée[142] tandis que la traduction littérale de la racine « QRN » par « corne » est bien attestée, souvent associée au pouvoir divin ou royal[143]. À la même époque, l'auteur juif Philon d'Alexandrie, premier à donner la liste des « cinq livres » que conservent les bibles chrétiennes, propose une Vie de Moïse (bios) qu'il traite distinctement de la Loi (nomos) de Moïse qu'il proclame « prophète »[53] « législateur », « roi » et pansôphos - « détenteur de toute la sagesse » - décrivant un être « divin » assimilé au logos, détenteur de la fonction de « grand-prêtres des cieux »[54]. Un bon message au temps convenable. Moïse fit sortir le peuple d'Israël d'Egypte et le conduisit vers la mer Rouge. Les parents de Moïse, Amram et Jocabed (hébreu Yokheved), sont tous deux issus de la maison de Lévi (qui sera consacrée plus tard au service de Dieu après l'épisode du veau d'or)[21]. Plutôt fidèle au récit biblique, il présente néanmoins un épisode supplémentaire décrivant un rêve de Moïse sur le trône divin[64]. La construction du personnage de Moïse doit ainsi peut-être partiellement au souvenir de différents hauts fonctionnaires sémites présents à la cour des pharaons[125]. 12 Et l’Éternel dit à Moïse et à Aaron : parce que vous ne m’avez pas cru, pour me sanctifier aux yeux des fils d’Israël, à cause de … Nombres 11 16 L'Eternel dit à Moïse: Assemble auprès de moi soixante-dix hommes des anciens d'Israël, de ceux que tu connais comme anciens du peuple et ayant autorité sur lui; amène-les à la tente d'assignation, et qu'ils s'y présentent avec toi. Le récit biblique et traditionnel de l'enfance de Moïse sert de modèle à celle de Jésus[42] et l'adieu de Jésus sur la montagne de Galilée[b 39] est à mettre en parallèle avec la fin de Moïse sur le mont Nebo[b 40]. Moïse est le personnage le plus attesté et le plus cité dans l'ensemble des textes bibliques, apparaissant à 765 reprises dans la bible hébraïque — dont 290 fois dans le seul Livre de l'Exode[32] — et à 79 reprises dans le Nouveau Testament[33]. Ces commandements sont les principales règles du judaïsme, le pacte conclu entre Dieu et le peuple hébreu. Après sa sortie d’Égypte, Dieu fait traverser au peuple juif la mer des Joncs « à pied sec », qui se referme ensuite sur l’armée égyptienne tentant de les rattraper, et les engloutit. Il lui remet le Décalogue, gravés sur les Tables de la Loi. Ce nom apparaît dans le Livre de l'Exode. DVD[149]. Le récit rapporte l'intervention de la sœur du bébé, donc Israélite, allant proposer à la princesse d'aller chercher une nourrice parmi les femmes des Hébreux, le rendant ainsi en fait, le temps de l'allaitement, à celle qui est sa mère biologique[b 4]. Les fils d'Israël pénètrent dans la mer à pied sec, les eaux formant une muraille à leur droite et à leur gauche. Il s'agit probablement d'un contremaître égyptien qui bat ou fouette un hébreu dans le cadre de corvées. Il est par ailleurs notable que, contrairement à Abraham, il n'est pas présenté comme un ancêtre et sa généalogie n'a que peu d'importance, les rédacteurs insistant davantage sur son rôle de médiateur[36]. Pour Geneviève Gobillot, le Coran se veut guide de lecture de la Bible et des textes apocryphes ; il « entend parfois confirmer et parfois faire ressortir la vérité des Écritures antérieures », c'est-à-dire corriger des passages « ayant subi une déformation (tahrîf) au moment de sa mise par écrit »[Note 1],[75]. Sauf indication contraire, les références bibliques de cette section sont présentées par, avec un jeu d'intertextualité entre la montagne de la Transfiguration et le, l'épisode se retrouve dans les trois synoptiques ; voir par exemple, Certains chercheurs y voient une dénomination polémique d'Akhnaton ; cf. (ouvre une nouvelle fenêtre). J.-C. lui-même tandis que le monothéisme juif apparaît aux alentours du VIe siècle av. Pourtant le peuple ne cesse de murmurer contre Moïse et contre Dieu, répétant qu’au moins en Égypte il vivait mieux. Au-delà de l'aspect royal, on peut noter des éléments de quasi-divinisation du personnage qui marquent comment ce dernier est pour toujours le médiateur par excellence entre Israël et son dieu : ainsi, dès le récit de l’exode Moïse est par deux fois appelé « elohim »[b 61] par Yahweh lui-même[98]. Un ostracon de la fin du Ier siècle découvert lors d'une campagne de fouilles d’une petit centre administratif romain à Umm Balad, au sud du Mons Porphyrites, entre la mer Rouge et le Nil, semble apporter le plus ancien témoignage figuré d’une scène biblique, en l’occurrence — suivant la papyrologue Hélène Cuvigny[131] — un portrait naïf de Moïse se référant à un épisode de l’Exode (4, 1-7)[b 65] connu sous le titre de « vocation de Moïse » quand Dieu lui apparait sous forme d'un buisson ardent pour lui enjoindre de libérer les hébreux. Quand celui-ci est retiré, il perd un morceau important de sa lèvre. Alors qu'il est réfugié en Madiân et qu’il garde les troupeaux de son beau-père, Moïse vit une expérience que la Bible décrit comme une vocation : Dieu l’appelle de l’intérieur d’un buisson en feu mais qui ne se consume pas. À l'inverse, ce sont des rayons qui apparaissent sur le tableau de Ribera (1638) et dans de nombreuses autres œuvres commandées par l'Église catholique. Pour les traditions monothéistes juive et chrétienne, Moïse est l'auteur sous inspiration divine du Pentateuque, c'est-à-dire des cinq premiers livres de la Bible, livres qui constituent la Torah juive et sont appelés la « Loi de Moïse » dans ces deux religions. Histoire de Moïse. 11 Et Moïse leva sa main, et frappe le rocher de sa verge, deux fois; et il en sortit des eaux en abundance, et l’assemblée et leurs bêtes. Au premier millénaire avant notre ère, les données extra-bibliques sur Israël et Juda s'accumulent, si bien qu'il n'y a pas de doute à … La recherche de la fin du XXe et du début du XXIe siècle[117] considère ainsi généralement que le personnage de Moïse est une figure reconstruite[118] dont le personnage lui-même et la réalité de son historicité échappent à l'historien[119], restant « sans doute à jamais une énigme historique »[120] ses traces étant inaccessibles[121], et présentant une figure de héros « primordiale », c'est-à-dire « mythique »[122], ainsi qu'il en va de nombreux héros fondateurs de l'Antiquité[119] traduisant ce qu'André Paul envisage comme un prototype d'« historiographie militante »[123]. Il est ainsi possible que les premiers récits concernant Moïse, en lui conférant une dimension royale et une stature aussi importante que le roi mésopotamien, soient une réplique à la propagande assyrienne, une forme de « contre-histoire »[112] rédigée à la cour du roi Josias, vers la fin du VIIe siècle av. Les récits coraniques concernant Moïse, amples et riches, ont suscité de nombreux commentaires mystiques, essentiellement dans les rangs les plus spiritualistes de l'islam, le face à face avec Dieu sous l'apparence du buisson ardent étant la quintessence de la rencontre mystique[70]. Le Seigneur nourrit alors son peuple en lui offrant des cailles mais aussi la manne, un aliment mystérieux qui arrive chaque matin sur le sol. Dans son récit, il réalise ainsi, par une réinterprétation tardive, une construction littéraire donnant une étiologie hébraïque au nom de Moïse[5] grâce à un procédé de style, appelé paronomase (jeu de mots qui repose sur les ressemblances graphique et phonétique), avec la racine hébraïque très rare משה[14]. Moïse apparaît dans le Livre de l'Exode. Il semble que Josèphe ait utilisé diverses sources bibliques mais aussi aggadiques ou encore des mythes païens, sans qu'il soit réellement possible de démêler les influences respectives. C’est là que mourut Moïse, sur le mont Nébo. Imprime cette fiche biblique et familiarise-toi avec ce héros de la Bible. En premier lieu, le peuple poussa de grands cris vers le Seigneur (v. 10), mais lorsque les troupes se rapprochèrent et les espoirs d’Israël diminuaient, leur peur tourna en regret amer, concentré sur Moïse. Publication date 1828 Publisher Michel Lévy Frères Collection europeanlibraries Digitizing sponsor Google Book from the collections of Oxford University Language French. Ainsi, l'étymologie hébraïque populaire proposée en Exode 2, 10, qui décrit davantage un état plutôt qu'une identité[7], ne peut cacher le caractère égyptien du patronyme : Moïse, Môseh en hébreu, constitue la déviation d'un nom très égyptien[8] dont l'affixe -mosé issu de la racine égyptienne mesi/mas/mes qui signifie « enfanter »[4] ou de la racine m-s-s signifiant « engendré par »[9], est souvent constitutive de noms théophores que portent des grands prêtres égyptiens ou des pharaons[8] tels que Ptahmosis, Thoutmosis, Ramsès[10].... Môseh est ainsi probablement une translittération de la seconde partie de ce nom théophore composé[8], dont la disparition d'une éventuelle première partie désignant une divinité égyptienne a pu résulter d'une censure biblique mais dont l'existence du nom court attestée pour d'autres personnages dans la littérature égyptienne[11] rend l'hypothèse dispensable[12]. cit., p. 70, note 25, Il n'est pas sur que Manethon lui-même souscrive à cette identification ; cf. RÈGLES DE CONFIDENTIALITÉ, https://assetsnffrgf-a.akamaihd.net/assets/m/1101978097/univ/art/1101978097_univ_sqr_xl.jpg, https://assetsnffrgf-a.akamaihd.net/assets/a/my/F/wpub/my_F_lg.jpg, Représentations théâtrales (version audio), Actualités à l’intention des journalistes, Partager Pour le Nouveau Testament, Moïse est d'ailleurs celui qui prophétise[39] la venue de Jésus de Nazareth comme Messie[b 35] qui est présenté comme un second Moïse[b 36], incompris et rejeté comme son prédécesseur[b 37] mais qui peut se montrer, comme dans l'évangile de Matthieu dans l'épisode du Sermon sur la montagne, supérieur au premier des prophètes[b 38], proposant une compréhension de la Loi de Moïse acceptable pour les disciples de Jésus tant d'origine juive que d'origine païenne[41]. Parvenu à un puits, il défend des bergères de Madian contre d'autres bergers. La vie de Moïse décrite dans la Bible se découpe en trois parties de quarante ans, valeurs mythiques (le nombre 120 étant symbole de perfection) fréquemment employés par les rédacteurs bibliques au sujet de la longévité des personnages de la Bible[18]. Après sa naissance (le 7 adar selon la tradition[22]), sa mère Yokheved cache l'enfant durant trois mois puis l'abandonne dans une corbeille sur le Nil, près de la rive (le 6 sivan[22]). Autre divergence notable avec le Pentateuque qui raconte l'histoire de tout un peuple, le Coran construit son récit autour de la figure centrale de Moïse dont la sacralité permet de désigner la communauté qui le reconnait comme élue et non l'inverse : les croyants sont choisis par Dieu et non un peuple en tant que tel, dans un argument qui vise probablement les juifs de Médine se prévalant de leur ascendance[70]. Pour Paul, les prodiges de l'exode mosaïque sont des symboles préfigurant la réalité chrétienne et le baptême dans « le Christ Jésus »[b 43]. Il avait conservé sa vigueur et sa vue n’avait pas baissé. Jean Claude Bragard. Il n'existe cependant aucune trace historique de son existence en dehors de la Tradition, ce qui en fait une figure mémorielle plus qu'historique[103], le Moïse de la foi étant bien plus connu que le Moïse de l'histoire[104], les deux n'étant d'ailleurs pas nécessairement différents. Alors Moïse conduisit le peuple hors du camp pour rencontrer Dieu; et ils prirent position au pied de la montagne. Il s’enfuit dans le désert et trouve asile auprès de Jethro (ou Yitro), prêtre de Madian. cit. Champion de YHWH contre l’idolâtrie et l'apostasie[b 23], Moïse est l'intercesseur auprès de Dieu en faveur de son peuple[b 24] qui pourtant trahit sa confiance voire lui témoigne de l'hostilité[b 25]. Cependant, Jethro, prêtre de Madian, propose de mettre à l'épreuve ce qui n'était peut-être que jeu d'enfant, et fait placer Moïse devant un plateau de diamants et de braises ardentes. vers -1450 à -1410 Moïse retourne en Égypte et négocie avec Pharaon la sortie d’Égypte des Hébreux. Michel Cuypers propose « de comprendre ces références implicites, non comme des emprunts, des imitations ou des plagiats, comme l’a trop souvent fait à tort une critique occidentale polémique, mais comme des relectures de textes-sources, réorientés dans le sens d’une théologie nouvelle, proprement coranique »[74]. Le peuple juif avait suiviJoseph (le fils d’Isaac) en Égypte pour fuir la famine. Selon lui, le croyant ne fait plus que s'inspirer de la Loi, au lieu de se fonder sur elle. Aussi fit-il cette prière: ‘Jéhovah, laisse-moi passer le Jourdain et voir ce pays.’ Mais Dieu lui dit: ‘Assez! Un célèbre midrash raconte qu'un jour Moïse, jouant sur les genoux du pharaon, lui dérobe sa couronne. Néanmoins, en tout état de cause, l'importance du « Moïse de l'histoire » est à relativiser dans la mesure où c'est le « Moïse des textes bibliques » qui est à l'origine du judaïsme, dans une figure multiple qui reflète la diversité de celui-ci[36]. Descendant de la montagne, Moïse brisa les tablettes de pierre sur lesquelles les Dix Commandements étaient écrits, signifiant qu’Israël avait … À l'époque de Sylla, Lucius Cornelius Alexander dit Polyhistor en raison de sa grande production littéraire, compose un ouvrage intitulé Sur les Juifs qui n'est plus connu qu'au travers du témoignage d'Eusèbe de Césarée, où il semble s'attacher au Moïse législateur[67]. Depuis le moment de la théophanie au Sinaï au cours de laquelle Moïse est devenu définitivement le médiateur entre Yahweh et le peuple d'Israël [99], il doit régulièrement intervenir en faveur de ce dernier pendant la traversée du désert - qui connait plusieurs épisodes de rébellion contre Moïse, Aaron et même Yahweh - notamment lorsque le peuple se refuse à conquérir le pays promis : il le sauve à nouveau … C'est là le premier témoignage sensiblement développé proposé par un auteur grec à propos des juifs, même si sa datation voire l'authenticité des fragments parvenus sont débattues[62]. Ainsi un certain Ben Azèn (ou Ben-Ozen), haut fonctionnaire de la cour de Ramsès II ou Ramsès III qui intervient comme médiateur dans un conflit opposant les contrôleurs égyptiens aux Shasou qui œuvrent comme esclaves dans les mines de Timna[125]. Et toute l'assemblée des enfants d'Israël murmura dans le désert contre Moïse et Aaron.… Exode 17:3,4 Le peuple était là, pressé par la soif, et murmurait contre Moïse. MOÏSE: prophète et législateur, il fit sortir le peuple hébreu d'Egypte pour le mener aux frontières de la Terre promise. Moïse avait vu juste et dit vrai. Les exégètes se sont engagés depuis longtemps dans la difficile quête du Moïse historique, et ce particulièrement au cours du XXe siècle[34]. Istambul revendique posséder plusieurs reliques de Moïse[134] : la colonne de Constantin est supposée incrustée d'une pierre issue du rocher sur lequel frappa Moïse pour faire jaillir de l'eau ; la salle des reliques (Has Oda) du palais de Topkapı abrite des Reliques Sacrées, dont le bâton de Moïse[135]. Moïse pria l'Eternel et le feu s'arrêta. De même que le texte ne décrit pas la marche pour elle-même (tout se passe aux étapes), il ne dit rien du désert dans lequel elle s'effectue. Si une large majorité des Pères de l’Église, comme Eusèbe de Césarée, ont été amenés à considérer le christianisme comme supérieur au judaïsme — qui n'aurait pas compris la religion des patriarches à laquelle la Loi de Moïse se serait substituée[46] —, Moïse incarne néanmoins, pour la plupart des auteurs chrétiens, le témoin des origines juives du christianisme dont l'histoire oscille entre continuité et rupture avec celles-ci[47]. De fait, la foi dans le Christ se substitue à la Loi, et l'apôtre du Christ exerce lui-même une mission supérieure à celle de Moïse[b 44]. Ainsi un majordome de Séthi II (1200-1194) nommé Beya qui, « vagabond d'un pays du Nord » devenu chancelier d'Égypte, intrigue avec Taousert, la femme principale du Pharaon après la mort de celui-ci et provoque une guerre civile à la tête d'une armée de « Cananéens ». Moïse se précipite vers le plateau de diamants, mais trébuche (à la suite de l'intervention de Gabriel) vers les braises ardentes. Moïse doute de la réussite de sa mission et les obstacles sont nombreux, qu'il surmonte en compagnie de son frère Aaron et avec l'aide divine. C'est là que sont relatées l'histoire de Moïse lui-même, celle des Patriarches et celle du peuple d'Israël. Pour le rédacteur de ce texte, Moïse a été voulu dès le « commencement du monde », « imaginé et inventé » à ce moment comme « médiateur de l'Alliance »[54]. Moïse (hébreu מֹשֶׁה בן עמרם Moshé ben Amram, grec Mωϋσῆς ou Μωσῆς, Mō(y)sēs, latin Moyses, arabe موسى Moussa) est, selon la tradition, le premier prophète du judaïsme. L'explication donnée à Moïse témoigne aussi de la volonté divine d'accompagner constamment son peuple[80]. Et Moïse leur dit: Pourquoi me querellez-vous? Mais … Moïse y apparaît comme le prophète et le guide qui conduit le peuple hébreu hors d'Égypte, où il vivait dans la servitude, après que les dix plaies infligées à l'Égypte ont permis sa libération.